Sable et hamburger
La perspective de terminer la traversée du Taklamakan me donnait des ailes que le vent favorable se chargeait de gonfler. Les bornes kilométriques défilaient sur le bord de la route. Le sable, lui, était toujours là. Il changeait simplement d'apparence. Un fort enthousiasme m'animait en ce dernier jour.
Rien ne m'aurait arrêté.
Les dunes s'étiraient, s'aplanissaient puis finissaient par s'estomper. Au loin, une haie d'arbres m'annonça que la fin du désert se profilait. J'étais ému et m'extasiais devant quelques brins d'herbe dont le vert m'était devenu étranger. Cela faisait un mois que je n'en avais pas vu. Le vert : c'est la vie, c'est l'espoir. Un mini-attroupement se forma devant le petit magasin où je descendis "cul sec" 600 ml de jus de cassis tout en fantasmant sur la junk-food (hamburger-frites) que j'allais ingurgiter dans l'heure dans un fast food chinois. Je rêvais de pain gras, de steack hachés recouvert de ketchup et de frites ruisselantes de graisse. J'aurais vendu mon vélo pour cela. Plusieurs jours de soupes de nouilles déshydratées et de cacahouètes avaient fini par enfanter des rêves culinaires étranges.
A cet instant, je pensais avoir fait le plus difficile ; j'allais vite déchanter. Le sud du Xinjiang n'avait pas dit son dernier mot et je ne le savais pas encore...
Aube dans le Taklamakan
Retrouvailles avec la vie à Hotan, au sud du Taklamakan
Route numéro G315, environs de Hotan
Rien ne m'aurait arrêté.
Les dunes s'étiraient, s'aplanissaient puis finissaient par s'estomper. Au loin, une haie d'arbres m'annonça que la fin du désert se profilait. J'étais ému et m'extasiais devant quelques brins d'herbe dont le vert m'était devenu étranger. Cela faisait un mois que je n'en avais pas vu. Le vert : c'est la vie, c'est l'espoir. Un mini-attroupement se forma devant le petit magasin où je descendis "cul sec" 600 ml de jus de cassis tout en fantasmant sur la junk-food (hamburger-frites) que j'allais ingurgiter dans l'heure dans un fast food chinois. Je rêvais de pain gras, de steack hachés recouvert de ketchup et de frites ruisselantes de graisse. J'aurais vendu mon vélo pour cela. Plusieurs jours de soupes de nouilles déshydratées et de cacahouètes avaient fini par enfanter des rêves culinaires étranges.
A cet instant, je pensais avoir fait le plus difficile ; j'allais vite déchanter. Le sud du Xinjiang n'avait pas dit son dernier mot et je ne le savais pas encore...
Aube dans le Taklamakan
Retrouvailles avec la vie à Hotan, au sud du Taklamakan
Route numéro G315, environs de Hotan
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